Le marquage routier

Le marquage routier fait partie intégrante de la signalisation routière en tant que signalisation horizontale. Il sert à indiquer à l’automobiliste les possibilités de dépassement ou d’interdiction de dépassement, les passages piétons et bon nombre d’informations qui ne peuvent pas figurer sur une signalisation verticale. Il constitue un guide nécessaire à l’utilisateur en précisant les règles de prescription, et en indiquant le stationnement autorisé. On peut intégrer dans le marquage routier, les ralentisseurs ou dos d’âne, qui permettent d’anticiper sur les zones réputées dangereuses. En règle générale, les marques routières sont de couleurs blanches, excepté celles qui servent à indiquer les emplacements règlementés qui sont de couleur bleue. La couleur jaune est utilisée dans le cas de travaux, en attendant la mise en service définitive de la voie en cours de modification ou encore pour indiquer les emplacements interdits et à l’usage exclusif des bus. Le rouge est utilisé pour matérialiser les voies de détresse. Enfin, le vert s’adresse exclusivement aux voies cyclables. Le marquage routier est réalisé avec une peinture légèrement fluorescente afin que celle-ci réfléchisse la lumière lorsqu’il fait nuit ce qui est particulièrement utile en rase campagne. Il y a également une largeur définie pour chaque ligne, correspondant aux différents types de routes. Ces marques routières ont été définitivement instaurées lors de la Convention de Vienne sur la signalisation routière en 1968. Cette convention a eu pour but d’uniformiser les informations routières données aux automobilistes et ainsi assurer une meilleure sécurité sur les routes internationales. Lors de cette convention, les signataires s’engageaient à respecter la signalisation indiquée ainsi que les divers symboles et de s’adapter le plus rapidement possible aux prescriptions indiquées dans la convention. Après toutes ces années, beaucoup de pays n’appliquent pas encore toutes les modifications notifiées et se font tirer l’oreille pour mettre la convention en application.